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Cagliari et le sud ouest de la Sardaigne
Nous passons deux jours sur la plage d'Is Arutas situé sur la péninsule de Sinis, de loin, cette plage ressemble à une plage de sable fin, mais c’est une plage en quartz qui à été exploité autrefois pour le fond des aquariums, aujourd’hui, il est interdit d’en prélever le moindre grain.
Belle balade à vélo jusqu’au phare du cap San Marco, un arrêt à l’église de San Giovanni de Sinis, fondé au VIe siècle, ce sanctuaire en grès fut en grande partie remanié au XIe siècle, mais il a conservé des éléments byzantins d’origine, dont sa coupole rouge.
Deuxième jour, sentier côtier au nord de la péninsule jusqu’au cap Mannu.
Un peu plus au sud, route pour la plage di Piscinas, une plage qui se mérite, car sa route d’accès est étroite et bien sinueuse, elle descend dans une vallée où subsistent les bâtiments et machines abandonnés d’un village minier du XIXe siècle. Les cinq derniers km sur une piste bien abîmée. La plage de Piscinas est un large ruban de sable, bordée par une longue ligne de dunes parsemées d’un maquis. Les dunes, nommées d&ecute;sert sarde, atteignent par endroits 50 m de haut. Nous ne resterons pas la nuit, car la pluie est annoncée et le parking sur du sable, je n’ai pas trop envie de rester planté !
La pluie nous accompagne, ce matin, incursion dans les terres jusqu'à San Gavino Monreale, petite ville avec des murales comme Orgosolo. Pas d'information et la chance n'est pas avec nous, nous abandonnons après avoir arpenté quelques rues et vu deux trois murales. Nous reprenons la route pour un retour sur la côte de l’Iglesiente et la route côtière SP83 dévoile une succession de belles vues à mesure qu’elle serpente en direction du sud, elle traverse les anciennes localités minières de Masua et de Nebida.
À Masua, on se fait un bout de sentier côtier, vu sur le pain de sucre et ses 130 mètres de haut qui émergent des eaux turquoise sur fond de falaises escarpées, petite crique aux roches de couleurs rouge brun, le maquis aux teintes vert et jaune. Deuxième pause à Nebida et son balcon panoramique, puis une descente jusqu’à l'ancien lavoir à minerai.
Route au sud pour la petite station balnéaire, Porto Pino qui est une lovée entre des pinèdes et des plages. On profite du soleil et de la plage, mais pas encore de la baignade. Un dernier morceau de route panoramique, la SP71, cette route serpente sur l’intégralité de la Costa del Sud. On rejoint notre dernière étape en Sardaigne, Cagliari.
Notre visite de Cagliari commence mal, le 25 avril est, un jour férié, celui de la libération de l'Italie. J’aime bien les marchés couverts qui nous donnent un aperçu de la vie locale. Notre première destination pour le Mercato Di San benedetto, mais il est fermé en ce jour férié brrr !
Nous marchons jusqu’à la ville haute cernée par des remparts, cœur du centre historique, la Torre di San Pancrazio se dresse devant nous, mais elle est également fermée. On continue avec la cathédrale qui est ouverte, mais occupée par un mariage ! En attendant, nous partons dans les ruelles ou émergent des palais datant de l’époque pisane. Retour à la cathédrale édifiée au XIII siècle, ne conserve de cette époque que la base du clocher, l’intérieur, est un décor baroque.
À l’autre bout de la ville haute, se dresse une deuxième tour, la Torre dell’Elefante, haute de 42 m, elle fut construite début XIV siècle, nous ne serons pas fatigués par la montée de ses marches, car elle est également fermée. Un détour par l’amphithéâtre du II siècle, taillé dans la roche de la colline, hélas mal entretenu, comme d’autres sites. La ville haute se termine au sud par le bastion construit dans les remparts médiévaux au début du XIX siècle, ce bastion qui marie les styles néoclassiques et art nouveau ou Liberty en Italie. Le belvédère, de la terrasse Umberto offre un panorama sur les toits de la ville basse.
Un mange mange pour reprendre des forces puis, balade dans les rues de la ville basse plus colorées et plus animées.Retour au camp de base par le bord de mer, ou sont situé le magnifique palazzo civico, hôtel de ville de Cagliari et d’autres beaux palais. Nous terminons par la basilique notre dame de Bonaria et son parc du même nom qui offre une beau panorama sur la vieille ville.
Aujourd’hui dernier jour en Sardaigne, nous prenons le ferry pour la Sicile en fin d’après-midi, nous avons le temps pour une visite du jardin, Orto Botanico, ce jardin botanique s’étend sur plus de 5 ha et regroupe 2 000 espèces, représentatives des divers continents – végétation méditerranéenne, tropicale, succulente et cactus. Un dernier arrêt dans une pâtisserie pour compléter mes connaissances culinaires. La journée se terminera par un coucher de soleil en pleine mer.
